Le deuil périnatal accompagné en kinésiologie

Deuil périnatal : la kinésiologie pour soulager l’invisible.

Le 15 octobre marque la Journée Mondiale de Sensibilisation au Deuil Périnatal.
Un moment pour rendre visible une douleur souvent silencieuse : celle de perdre un bébé avant, pendant, ou peu après la naissance.

Face à ce deuil particulier, la kinésiologie peut offrir une voie d’accompagnement douce, respectueuse et profondément réparatrice.

Je vous reçois dans mon cabinet de kinésiologie à Toulouse pour vous accompagner dans ce chemin difficile.

En France 7000 familles vivent un deuil périnatal chaque année

Comprendre le deuil périnatal

La souffrance du berceau vide

De parents à paranges

La mort périnatale concerne la perte d’un enfant entre le début de la grossesse et les jours ou semaines suivant sa naissance. Elle peut être spontanée ou provoquée, suite à la découverte d’une anomalie fœtale grave.
Selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on parle de deuil périnatal lorsque des parents perdent leur bébé entre la 22e semaine d’aménorrhée et le 7e jour après sa naissance.

Mais pour les paranges (parents d’ange), le deuil périnatal s’étend sur une période bien plus vaste et recouvre une grande diversité de situations différentes.
Ce bébé perdu faisait déjà partie d’un « projet-sens » commencé bien avant sa conception. Son deuil ne dépend donc pas du nombre de semaines, mais bien de la place qu’il avait déjà dans le cœur et l’esprit de ses parents.
Reconnaître et marquer la réalité de cette perte est donc d’autant plus important.

La singularité de ce deuil, fait qu’il est parfois minimisé par l’entourage ou la société, ce qui peut entraîner un isolement des parents.
Il s’agit pourtant d’un véritable choc, souvent vécu dans la solitude et l’incompréhension pour différentes raisons :

  • L’entourage ne sait pas quoi dire, quoi faire.
  • La société encourage à « passer à autre chose ».
  • Le corps médical, parfois, manque de temps, de douceur ou de mots.

La douleur de cette perte inimaginable peut rester enfouie, parfois longtemps. Le tsunami émotionnel vécu laisse alors place à des souffrances physiques, émotionnelles et énergétiques.

Parce que le chagrin silencieux laisse des traces


Le corps mémoire du chagrin

Ressentis physiques et émotionnels

Le reflet des étapes du deuil

Notre corps garde en mémoire chaque émotion vécue, même celles qui ne sont pas exprimées.
Dans le deuil périnatal, les émotions comme la tristesse, la culpabilité, la colère, la jalousie ou la sidération peuvent rester « bloquées », créant un déséquilibre énergétique ou psychosomatique.

Des symptômes tels que fatigue persistante, épuisement, douleurs inexpliquées, troubles du sommeil, anxiété peuvent apparaître dans les semaines ou mois qui suivent cette perte. Le temps qui passe ne cessant de rappeler douloureusement l’absence de l’enfant attendu.
Ces signaux, sans être toujours consciemment reliés au vécu du deuil, peuvent toucher les paranges, mais aussi la fratrie, existante ou à venir.
Ce drame peut également faire place à des peurs : celle de la mort, celle de ne pas pouvoir concevoir ou celle d’une future grossesse (bébé arc-en-ciel).

Pour éviter que le corps n’imprime la douleur du drame, il faut l’exprimer et ainsi honorer l’être emporté par cette mort injustifiable.
Il ne s’agit pas d’effacer ce qui a été vécu, mais de trouver un apaisement intérieur. Pour, à partir de cette perte, réinvestir la vie en son honneur.

Parce que le deuil périnatal est complexe et long à traverser


La kinésiologie pour libérer les émotions enfouies

S’autoriser à faire le deuil

Reconnaître sa place

Le deuil n’est pas seulement un processus mental : il s’imprime aussi dans le corps. Et c’est là que la kinésiologie peut intervenir.
La kinésiologie s’appuie sur le test musculaire pour identifier les déséquilibres émotionnels, énergétiques et physiques. Elle permet d’accéder à la mémoire du corps et d’accompagner la libération de charges émotionnelles sans passer forcément par la parole.

Dans le cadre d’un deuil périnatal, la kinésiologie peut :

  • Aider à libérer les émotions non exprimées ou refoulées.
  • Travailler sur la culpabilité, la colère, la sensation d’injustice, d’impuissance.
  • Soutenir la réintégration corporelle après le choc. Notamment en cas d’accouchement difficile ou d’intervention médicale (IMG).
  • Restaurer l’équilibre énergétique global et favoriser un apaisement intérieur.
  • Proposer un accompagnement doux et différent pour traverser ce deuil particulier, en complément de celui des sages-femmes, psychologues ou groupes de parole.

De plus lorsque la perte survient in utéro, aucune déclaration à l’état civil n’est possible, ce qui peut être ressenti comme une non reconnaissance, aussi bien pour le bébé que pour vous, en tant que paranges.
Il est pourtant crucial de trouver votre place dans cette parentalité, même si elle n’est pas officiellement reconnue. La kinésiologie vous aide à affirmer cette légitimité : être mamange et papange pour pouvoir traverser le deuil.

Parce que reconnaître c’est déjà sortir de l’obscurité


Vous avez vécu un deuil périnatal et souhaitez explorer un accompagnement en kinésiologie ?
Vous préparez une grossesse après une perte et ressentez le besoin d’être soutenu(e) émotionnellement ?
Je vous accueille avec bienveillance et respect dans un cadre sécurisant.

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